A toi,
Ami,
Pour ton courage généreux
En amitié comme à la guerre,
Pour ta souffrance rentrée
- l'égale de ta fiévreuse soif de vivre -
Pour ta main
Offerte à l'épée comme aux catins,
Laquelle, traversant
De solennelles couronnes d'épines,
Sut toujours saisir le fruit défendu
- mûr de désirs.
Et pour tes mots
Ecrits ou joués
- tout bas, tout haut -
Pour ton panache face à la mort
Et ta faiblesse face à l'amour,
Je dirai ceci à Roxanne:
" Sur le tard remise à Dieu, vous n'avez pas aimé - votre dévotion et votre amour d'un défunt filoutant à un homme la gloire d'être par vous aimé. "
Ainsi mourut Bergerac.
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